lundi 13 avril 2009

Vu et approuvé/ Warhol

Le grand monde d'Andy Warhol
Grand Palais


Ca aurait pu s'appeler le beau monde d'Andy Warhol! Les 250 portraits présentés lors de cette exposition au Grand Palais ne vous seront pas étrangers puisqu'on y retrouve aussi bien des hommes politiques (Nixon, Mao...) que des icônes (Marylin Monroe, Elvis Prestley...), des têtes couronnées (Lady di, La princesse de Monaco...), des artistes confirmés (Man Ray, Keith Haring...), des starlettes des années 80 retombées parfois dans l'anonymat, parfois passées à la postérité (Madonna, Stallone...)
Mais 250, ça fait beaucoup! Il y a déjà le côté répétitif de la sérigraphie qu'affectionnait tant Warhol et le principe d'une tête sur un fond très coloré décliné à l'infini. Il est parfois agrémenté d'urine ou de poussière de diamant! On retrouve également sur certaines toiles ses obsessions sur la mort et sur l'argent, argent qui l'ont justement poussé à répondre aux commandes de portraits de "people" dans les années 80. Il a fait de son art un objet de consommation comme un autre. Mais le père du pop art n'est pas à une contradiction près...

L'info en plus : Jusqu'au 13 juillet

Vu et approuvé/ Matisse

Ils ont regardé Matisse,
Le Cateau-Cambrésis


Dans la petite ville du Cateau-Cambrésis se tient une grande exposition sur l'abstraction. Le musée Matisse possède déjà une collection intéressante de l'artiste, à défaut d'avoir ses toiles les plus célèbres qui sont à Paris ou à Nice.
Il propose également des expositions ponctuelles remarquables pour une si petite ville, à l'image de "Ils ont regardé Matisse, une réception abstraite Etats-Unis/Europe, 1948-1968". Ils sont tous là : Jackson Pollock, Barnett Newman, Jacques Villeglé, Simon Hantai, Sam Francis, Morris Louis, Franch Stella, Claude Viallat, Daniel Buren...
A la manière de l'exposition sur Picasso au Grand Palais, les tableaux de Matisse et de ceux qu'il a inspiré se répondent et l'ont comprend mieux en quoi il les a influencé. Il n'y a quà voir Porte- Fenêtre à Collioure où le tableau fait sens grâce au titre et les bandes peintes par Mark Rothko qui ont dépassé cette question du sens.
Paradoxalement, c'est avec l'émergence de ces abstraits aux Etats-Unis qu'on a donné à Matisse cette nouvelle dimension.

L'info en plus : Jusqu'au 15 juin 2009.