Thomas Hettche
Pour une fois que je changeais d'horizons et allais vers un auteur allemand! Ca me donne envie de retourner illico à ma chère littérature britannique et américaine, un brin fantaisiste, voire loufoque ou tout au contraire d'un réalisme poignant.
Ici, l'écriture me laisse indifférente, l'intrigue est certes intéressante mais manque d'un je ne sais quoi- un petit souffle qui nous donnerait envie de tourner les pages. A vrai dire, cela ressemble à un téléfilm de France Télévisions qui traîne en long et en large : un peu genre Derrick mis à la sauce des Experts, parce qu'il y a plein de laïus scientifique et clinique (Et qui ne sont pas très alléchantes pour qui n'aiment pas les démonstrations scientifiques).
Hans Arbogast est condamné à perpétuité pour le meurtre de Marie Gurth, une auto-stoppeuse avec qui il a eu une relation sexuelle un soir de septembre 1953. Il passe des années en prison avant que des avocats, défenseurs des droits de l'homme, médecins et scientifiques se penchent sur son cas pour essayer de le disculper. Arbogast, déformé par 14 années de prison, reste un personnage ambigüe, toujours sur le fil de rasoir. Hettche raconte bien l'univers carcéral et l'enfermement psychologique qui en découle.
Le problème, c'est qu'il y a beaucoup de personnages et d'intrigues parasites dans ce roman : journaliste ou scientifique dont on ne fait qu'effleurer la personnalité, avec des liaisons naissantes qui ne mènent nul part. Quel intérêt? Aucun, si ce n'est de rallonger la sauce qui à la fin parait trop épaisse.
Ici, l'écriture me laisse indifférente, l'intrigue est certes intéressante mais manque d'un je ne sais quoi- un petit souffle qui nous donnerait envie de tourner les pages. A vrai dire, cela ressemble à un téléfilm de France Télévisions qui traîne en long et en large : un peu genre Derrick mis à la sauce des Experts, parce qu'il y a plein de laïus scientifique et clinique (Et qui ne sont pas très alléchantes pour qui n'aiment pas les démonstrations scientifiques).
Hans Arbogast est condamné à perpétuité pour le meurtre de Marie Gurth, une auto-stoppeuse avec qui il a eu une relation sexuelle un soir de septembre 1953. Il passe des années en prison avant que des avocats, défenseurs des droits de l'homme, médecins et scientifiques se penchent sur son cas pour essayer de le disculper. Arbogast, déformé par 14 années de prison, reste un personnage ambigüe, toujours sur le fil de rasoir. Hettche raconte bien l'univers carcéral et l'enfermement psychologique qui en découle.
Le problème, c'est qu'il y a beaucoup de personnages et d'intrigues parasites dans ce roman : journaliste ou scientifique dont on ne fait qu'effleurer la personnalité, avec des liaisons naissantes qui ne mènent nul part. Quel intérêt? Aucun, si ce n'est de rallonger la sauce qui à la fin parait trop épaisse.
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