Ang Lee
Ang Lee décide de prendre l’histoire par le petit bout de la lorgnette, c’est-à-dire par la personne qui va tout faire pour accueillir dans sa ville le célèbre festival de Woodstock en 1969. Elliot est appelé en renfort par ses parents qui gèrent un petit motel miteux dans une ville sans intérêt, et qui le gèrent plutôt mal puisqu’ils sont endettés jusqu’au cou. Quand la ville voisine refuse d’accueillir un festival organisé par des hippies, Elliot propose de louer des terrains sur sa commune, pour recouvrer les dettes de ses parents… Chacun va alors vouloir profiter de cette manne financière, où les organisateurs distribuent les billets aussi facilement que les baisers. A commencer par la mère d’Elliot, grippe-sous sans cœur, qui exploite cette opportunité au maximum. On retrouve tous les codes de cette époque peace & love : substances hallucinogènes, sexualité désinhibée, sans oublier la musique de la fin des années 60. Mais du concert, on ne verra presque rien, si ce n’est les glissages dans la boue, la cohue sur les routes, la surchauffe du système électrique. Bref, tous les à côtés, ce qui est un parti pris intéressant. Mais le film s’étiole dans la dernière demi-heure, alors qu’il avait jusqu’alors rempli ses promesses de comédie de mœurs.
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