Train, Paul Dexter
Ne vous y trompez pas, Train n'est pas une épopée ennuyeuse sur le rail mais le surnom donné à un gamin doué pour le golf. La seule comparaison valable avec le train, c'est que ce roman est comme un TGV lancé à 515,3 km/h (record du monde, j'ai vérifié) et que l'on se prendrait en pleine face. Percutant! Heureusement, ce n'est que de la fiction et vous vous en relèverez, tout juste un peu sonné.
Train est caddy dans un club de golf mais se fait virer, son beau-père violent l'a (en quelque sorte) éloigné de chez lui, il trouve comme compagnon de route un vieux fou. Si ce roman se passait aujourd'hui, on se dirait que Train a la poisse qui lui colle aux semelles et qu'il est impliqué dans des embrouilles bien malgré lui. . Mais sa malédiction tient juste au fait d'être né noir, dans les années 30 en Californie, dans une société qui ne les admet pas et les persécute. Sauf un policier répondant au nom de Packard si plein de bonnes intentions à son égard que ça en devient suspect.
Ce policier est le fil conducteur du roman, le lien entre ce jeune noir talentueux qui évite le contact des blancs mais aidés par l'un d'entre eux et une femme blanche militante pour l'égalité raciale, violée et brutalisée par des truands noirs. Ca ressemble à un schéma de pensée de vieux colonialistes racistes posé ainsi mais comme chacun sait- à part Georges W. Bush -tout le monde n'est ni tout blanc ni tout noir dans ce bas monde! L'auteur inverse subtilement la vapeur en révélant au fur et à mesure la part d'ombres de ces personnages. L'intrigue est touffu, les situations complexes et le dénouement inattendu, le tout servi sous une pression constante.
Ne vous y trompez pas, Train n'est pas une épopée ennuyeuse sur le rail mais le surnom donné à un gamin doué pour le golf. La seule comparaison valable avec le train, c'est que ce roman est comme un TGV lancé à 515,3 km/h (record du monde, j'ai vérifié) et que l'on se prendrait en pleine face. Percutant! Heureusement, ce n'est que de la fiction et vous vous en relèverez, tout juste un peu sonné.
Train est caddy dans un club de golf mais se fait virer, son beau-père violent l'a (en quelque sorte) éloigné de chez lui, il trouve comme compagnon de route un vieux fou. Si ce roman se passait aujourd'hui, on se dirait que Train a la poisse qui lui colle aux semelles et qu'il est impliqué dans des embrouilles bien malgré lui. . Mais sa malédiction tient juste au fait d'être né noir, dans les années 30 en Californie, dans une société qui ne les admet pas et les persécute. Sauf un policier répondant au nom de Packard si plein de bonnes intentions à son égard que ça en devient suspect.
Ce policier est le fil conducteur du roman, le lien entre ce jeune noir talentueux qui évite le contact des blancs mais aidés par l'un d'entre eux et une femme blanche militante pour l'égalité raciale, violée et brutalisée par des truands noirs. Ca ressemble à un schéma de pensée de vieux colonialistes racistes posé ainsi mais comme chacun sait- à part Georges W. Bush -tout le monde n'est ni tout blanc ni tout noir dans ce bas monde! L'auteur inverse subtilement la vapeur en révélant au fur et à mesure la part d'ombres de ces personnages. L'intrigue est touffu, les situations complexes et le dénouement inattendu, le tout servi sous une pression constante.
1 commentaire:
Je n'ai pas du tout, mais vraiment pas du tout, aimé le style d'écriture, extrêmement négligé, voire vulgaire.
Enregistrer un commentaire