A bord du Darjeeling limited, Wes Anderson
Ca commence à peine que c'est déjà fini : après une scénette d'un Américain à Paris où il évidemment question d'amouuuuuuuuur, le générique de fin s'enclenche au bout de dix minutes. De quoi dérouter le spectateur! Il faudra attendre la fin du "vrai" film pour comprendre le début du "faux film", le vrai qui commence sur des chapeaux de roues ou plutôt sur un quai de gare quelque part en Inde. Trois frères se retrouvent à bord du Darjeeling limited, rassemblés par l'aîné qui a frôlé la mort, pour une quête spirituelle. La mort rôde partout dans ce film puisque les héros ont perdu leur père un an plus tôt et se sentent orphelins de leur mère partie méditée sur les cimes asiatiques. Ce "train movie" n'est pas triste pour autant! La quête de sens se transforme en déroute insensée: humour décalé, comique de répétition, scènes cocasses, personnages loufoques peuplent cette comédie. Les images de l'Inde sont de toute beauté, que ce soit le foisonnement des couleurs lors des passages comiques ou la sobriété du blanc et du sable pour les événements tragiques. Très esthétique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire