Blur,
Hyde Park
Un concert de Blur à Hyde Park, à domicile presque, a forcément un parfum particulier…celui de la bière. Nos amis anglo-saxons, même s’ils ont de nombreuses qualités, ne sont pas réputés pour leur raffinement. Et cela se confirme très vite : après avoir vidé quantité de leur boisson favorite, sous le soleil exactement, ils participent à des coutumes pour le moins surprenantes : le lancer de bouteilles sur toutes les têtes qui dépassent de la foule, comprenez tous les malheureux qui montent sur les épaules de leurs amis. Il faut dire qu’il faut ménager la vue des 55 000 personnes présentes, même si les écrans géants sont dans cette occasion d’un agréable recours.
Entre deux gouttes de bière, à défaut de pluie, tâchons de s’intéresser au concert en lui-même. Les débuts sont pour le moins prometteurs avec She’s so high, suivi de Girls and Boys qui ont le grand mérite de sortir un Anglais fortement alcoolisé de sa torpeur…S’enchaînent les premières chansons du groupe : There’s no other way, Tracy Jacks, Jubilee, Badhead, repris en cœur par un public connaisseur. A partir de Beetlebum s’instaure une atmosphère plus feutrée : Out of time, seul chanson du dernier album chantée, et Coffee&TV, œuvre de Graham Coxon, inspire aussi à plus de retenue.
Mais voilà, il suffit d’un hymne, Tender, pour relancer la machine : les chœurs des fans suffisent au morceau d’ordinaire joué en gospel. Country house emballe le parterre. Et que dire de l’arrivée de Phil Daniels qui, aux dernières nouvelles, s’était juré de ne plus remonter sur scène pour chanter Parklife et qui déboule pour entonner les premières notes de cette chanson mythique. N’ayons pas peur des mots ! Car si Blur a réussi à prouver quelque chose avec ce retour après 10 ans d’absence, c’est qu’il a marqué la génération des années 90 avec sa brit-pop. Et qu’il est capable de faire pogoter une foule asphyxiée par la chaleur avec un tube comme Song 2, remixé par la suite par les plus grands DJ.
Damon Albarn et Graham Coxon, complices comme au premier jour, ont visiblement pris du plaisir, le premier en courant dans tous les sens, le second en se laissant tomber sur le dos pour gratter sa guitare. Alex James et Dave Rowntree étaient plus en retrait comme à leur habitude, mais néanmoins tout sourire. Mais le public a compensé leur relative inertie en s’époumonant pendant deux heures et sautillant jusqu’à perdre pied. C’était un jour de ferveur sans prêche, si ce n’est louer que "the modern life is rubbish"...
Hyde Park
Un concert de Blur à Hyde Park, à domicile presque, a forcément un parfum particulier…celui de la bière. Nos amis anglo-saxons, même s’ils ont de nombreuses qualités, ne sont pas réputés pour leur raffinement. Et cela se confirme très vite : après avoir vidé quantité de leur boisson favorite, sous le soleil exactement, ils participent à des coutumes pour le moins surprenantes : le lancer de bouteilles sur toutes les têtes qui dépassent de la foule, comprenez tous les malheureux qui montent sur les épaules de leurs amis. Il faut dire qu’il faut ménager la vue des 55 000 personnes présentes, même si les écrans géants sont dans cette occasion d’un agréable recours.
Entre deux gouttes de bière, à défaut de pluie, tâchons de s’intéresser au concert en lui-même. Les débuts sont pour le moins prometteurs avec She’s so high, suivi de Girls and Boys qui ont le grand mérite de sortir un Anglais fortement alcoolisé de sa torpeur…S’enchaînent les premières chansons du groupe : There’s no other way, Tracy Jacks, Jubilee, Badhead, repris en cœur par un public connaisseur. A partir de Beetlebum s’instaure une atmosphère plus feutrée : Out of time, seul chanson du dernier album chantée, et Coffee&TV, œuvre de Graham Coxon, inspire aussi à plus de retenue.
Mais voilà, il suffit d’un hymne, Tender, pour relancer la machine : les chœurs des fans suffisent au morceau d’ordinaire joué en gospel. Country house emballe le parterre. Et que dire de l’arrivée de Phil Daniels qui, aux dernières nouvelles, s’était juré de ne plus remonter sur scène pour chanter Parklife et qui déboule pour entonner les premières notes de cette chanson mythique. N’ayons pas peur des mots ! Car si Blur a réussi à prouver quelque chose avec ce retour après 10 ans d’absence, c’est qu’il a marqué la génération des années 90 avec sa brit-pop. Et qu’il est capable de faire pogoter une foule asphyxiée par la chaleur avec un tube comme Song 2, remixé par la suite par les plus grands DJ.
Damon Albarn et Graham Coxon, complices comme au premier jour, ont visiblement pris du plaisir, le premier en courant dans tous les sens, le second en se laissant tomber sur le dos pour gratter sa guitare. Alex James et Dave Rowntree étaient plus en retrait comme à leur habitude, mais néanmoins tout sourire. Mais le public a compensé leur relative inertie en s’époumonant pendant deux heures et sautillant jusqu’à perdre pied. C’était un jour de ferveur sans prêche, si ce n’est louer que "the modern life is rubbish"...
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