Comment un critique rock se transforme en impresario dans le hip hop? C’est l’étrange aventure que Nik Cohn a vécu, déménageant de New-York à la Nouvelle-Orléans. Le vieux blanc a dû mal à trouver sa place dans ce milieu de jeunes blacks, comme une tache d’eau dans de l’huile. Il est confronté à un univers parfois violent et pauvre, d’où sort une rage intérieure qu’il espère bien coucher sur le papier et mettre en musique. Hélas, ses petits protégés sont souvent rattrapés par un quotidien misérable et ne sont pas très assidus au studio de musique.
Il vaut peut-être mieux aimer le hip hop pour lire ce livre, mais il y a aussi des commentaires au vitriol sur le monde de la musique en général : « La musique qui me touche ne se préoccupe pas de métaphysique de pacotille; elle est dure et coriace, et elle est l'écho des lieux d'où elle vient, du bruit des rues. Le moment où quelque chose de nouveau surgit d'en bas en bouillonnant, plein de sexe et de fureur, juste avant que l'industrie de la musique l'enchaîne et en fasse une marchandise - de ça, je ne me suis jamais lassé. » On pénètre surtout dans les bas-fonds d’une ville, comme dans ses quartiers huppés : la Nouvelle-Orléans est une héroïne en soi, décadente bien avant le passage de l’ouragan Katrina. On peut regretter que les passages soient très inégaux en qualité et que le livre traîne en longueur.
Il vaut peut-être mieux aimer le hip hop pour lire ce livre, mais il y a aussi des commentaires au vitriol sur le monde de la musique en général : « La musique qui me touche ne se préoccupe pas de métaphysique de pacotille; elle est dure et coriace, et elle est l'écho des lieux d'où elle vient, du bruit des rues. Le moment où quelque chose de nouveau surgit d'en bas en bouillonnant, plein de sexe et de fureur, juste avant que l'industrie de la musique l'enchaîne et en fasse une marchandise - de ça, je ne me suis jamais lassé. » On pénètre surtout dans les bas-fonds d’une ville, comme dans ses quartiers huppés : la Nouvelle-Orléans est une héroïne en soi, décadente bien avant le passage de l’ouragan Katrina. On peut regretter que les passages soient très inégaux en qualité et que le livre traîne en longueur.
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