SOS, voilà Fan Death
Premier exemple, celui de Fan Death avant la prestation de Vampire Weekend à l’Olympia. Ce groupe pioche allègrement ses références dans ce que les années 80 a de plus mauvais et nous gratifie même d’un violon pour le côté folklorique, faisant encore pire que ce jouait les Corrs dans les années 90…C’est dire ! Pour masquer ce massacre musical, la chanteuse a donc mis une robe très courte à frou-frou et fait des moulinets avec ses bras, sorte de Véronique sans Davina et sans douche à poil à la fin!Mais nous comble avec deux roues successives : ça tombe bien, j’avais justement envie de voir un pathétique cours de gymnastique…
Control, pâle copie des Kills
Deuxième exemple, celui de Control, en 1re partie de Kasabian, toujours à l’Olympia. Une formation française composée d’un homme et d’une femme, qui pique un peu tous les codes aux Kills, sauf le talent…Et comme ils ne font pas illusion longtemps sur scène, Mme a tout prévu, un strip tease tendance long effeuillage : après avoir retiré sa cape dont on se demande à quoi ça peut bien lui servir, voilà qu’elle retire sa veste sans T-shirt en dessous. Heureusement qu’elle avait pensé à rembourrer son soutien-gorge et qu’elle a des cheveux long et ébouriffées pour pouvoir passer ses mains dedans à l’envie…Si j’avais su, j’aurais regardé un feuilleton pseudo érotique sur M6.
Vive Vampire Weekend
Heureusement que les têtes d’affiches assurent ! Les Américains de Vampire Weekend en deux petits albums ont séduit tous les amateurs de rock assez ouverts pour écouter des sons venant ailleurs que des Etats-Unis ou d’Angleterre…En l’occurrence, l’Afrique, avec des percussions très insistantes et entêtantes qui correspondent parfaitement au sol rebondissant de l’Olympia. Ces étudiants surdoués savent régurgiter dans leur musique des tas d’influences et s’amusent à les télescoper, prenant à contre-pieds les danseurs qui ont le rythme dans la peau… Avec les Vampire Weekend, veux mieux être destructuré et affûté pour suivre la cadence infernale. Ils arrivent cependant à nous faire oublier combien leur musique est étudiée et intelligente, pour ne laisser qu’apparaître le « beat ». Le public ne s’y trompe pas, et les applaudit à tout rompre !
Kasabian, so english?
Kasabian est un peu le contraire : ethno et égocentrique, revendiquant leur citoyenneté anglaise en lançant très officiellement le maillot de foot de leur équipe nationale pour la Coupe du monde lors de leur concert à l’Olympia. Sauf que ce maillot moulant ne convient guère à un rockeur buveur de bière plus près du Bidochon que du David Beckham. Mais Kasabian a dès ses débuts montré quand même une certaine ouverture, avec un net penchant pour l’électro. Depuis, ils piochent ci et là des instruments (trompette, violon, tambourin…) qui donnent plus d’ampleur à leur musique et leur donne un visage plus cosmopolite. Ils ont aussi une facilité à écrire des tubes fédérateurs, qui peut pousser à la ferveur un public apathique. A la limite de la musique de hooligan en live, mais comme c’est bon parfois d’être décérébré !
1 commentaire:
L'olympia était un très bon concert, les Vampire Weekend sont très pro sur scène et l'ambiance était excellente : http://lesseptembriseurs.blogspot.com/2010/02/vampire-weekend-au-sommet-de-lolympia.html
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