Le paradis du néant,
Zoé Valdés
Après Le Néant quotidien qui racontait la difficulté des Cubains à vivre sur leur île avec la dictature de Castro, voici Le Paradis du Néant qui narre les difficultés des Cubains à vivre en dehors de leur île, toujours sous la dictature de Castro.
Yocandra, l'héroïne, une écrivaine cubaine exilée à Paris, vit dans un immeuble du Marais habité par nombre de ses compatriotes. Elle retrouve les mêmes travers que là-bas : curiosité mal placée, rumeurs qui enflent, espionnage de bas étage... Car, comme les exilés, les taupes s'exportent...
Volontairement associable, Yocandra va retrouver une certaine douceur avec l'arrivée de sa mère qu'elle réussit à faire sortir de Cuba. La mère va alors devenir comme une petite fille perdue au milieu de cette grande ville, mais capable de s'adapter à ces nouvelles mœurs avec la facilité d'un enfant. La fille va prendre le rôle de la mère, inquiète à la moindre absence, la raisonnant comme une ado.
Personnage instable et changeant, Yocandra va épouser Fidel Raul, un prénom marqué d'un sceau funeste pour tout exilé puisque c'est celui des deux frères Castro au pouvoir, un dragueur invétéré qui lui apporte sécurité et confort...Le grand amour, lui, est resté à Cuba.
J'ai apprécié le livre pour le regard sans concession qu'il pose sur Cuba et les Cubains : l'auteure, exilée après la parution de son premier roman, a la dent dure avec le régime de Castro et dénonce les espions envoyés pour surveiller les exilés. Elle restitue très bien cette ambiance à la fois nocive et festive de son immeuble (si, si, c'est possible, comme la cigarette!) avec ses compatriotes.
Je l'ai beaucoup moins aimé pour son intrigue. Je sais que tout l'art de l'écrivain est de fabuler mais plus le roman avance et plus la ficelle est grosse, jusqu'aux dernières pages qui deviennent complètement irréalistes. Il y a des pardons impardonnables qui deviennent aussi faciles qu'une lettre à la poste, il y a des retrouvailles improbables entre des dizaines de personne, bref il y a vraiment de quoi faire passer des vessies pour des lanternes.
Enfin, il faut aimer le style direct de Valdès, parfois grossier. Et moi, j'ai trouvé ça fatiguant ces gros mots gratuits. Bordel de merde!
Yocandra, l'héroïne, une écrivaine cubaine exilée à Paris, vit dans un immeuble du Marais habité par nombre de ses compatriotes. Elle retrouve les mêmes travers que là-bas : curiosité mal placée, rumeurs qui enflent, espionnage de bas étage... Car, comme les exilés, les taupes s'exportent...
Volontairement associable, Yocandra va retrouver une certaine douceur avec l'arrivée de sa mère qu'elle réussit à faire sortir de Cuba. La mère va alors devenir comme une petite fille perdue au milieu de cette grande ville, mais capable de s'adapter à ces nouvelles mœurs avec la facilité d'un enfant. La fille va prendre le rôle de la mère, inquiète à la moindre absence, la raisonnant comme une ado.
Personnage instable et changeant, Yocandra va épouser Fidel Raul, un prénom marqué d'un sceau funeste pour tout exilé puisque c'est celui des deux frères Castro au pouvoir, un dragueur invétéré qui lui apporte sécurité et confort...Le grand amour, lui, est resté à Cuba.
J'ai apprécié le livre pour le regard sans concession qu'il pose sur Cuba et les Cubains : l'auteure, exilée après la parution de son premier roman, a la dent dure avec le régime de Castro et dénonce les espions envoyés pour surveiller les exilés. Elle restitue très bien cette ambiance à la fois nocive et festive de son immeuble (si, si, c'est possible, comme la cigarette!) avec ses compatriotes.
Je l'ai beaucoup moins aimé pour son intrigue. Je sais que tout l'art de l'écrivain est de fabuler mais plus le roman avance et plus la ficelle est grosse, jusqu'aux dernières pages qui deviennent complètement irréalistes. Il y a des pardons impardonnables qui deviennent aussi faciles qu'une lettre à la poste, il y a des retrouvailles improbables entre des dizaines de personne, bref il y a vraiment de quoi faire passer des vessies pour des lanternes.
Enfin, il faut aimer le style direct de Valdès, parfois grossier. Et moi, j'ai trouvé ça fatiguant ces gros mots gratuits. Bordel de merde!
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