les accros du jeu
Mémoires d’un tricheur,
Sacha Guitry
« Un plat de champignon le rendit orphelin » : voici le postulat de départ de ce petit livre jouissif ! Le narrateur a volé des sous dans la caisse de ses parents et se trouve puni de dîner, un dîner qu’il a bien fait de rater puisque les champignons étaient empoisonnés. Parce qu’il a volé, il a la vie sauve ! De quoi en tirer une philosophie de vie légèrement retorse…Le destin fait le reste : le narrateur devient groom dans un grand hôtel, puis croupier dans un casino de Monaco, des sphères professionnelles à éviter quand on a une moralité limitée. Il fréquente et observe le grand monde, rêve d’être l’un des leurs et met ses longues heures d’études et d’apprentissage à profit. Il devient un tricheur invétéré. Le style est vif et limpide, rempli de maximes à la Guitry : « Etre riche, ce n’est pas avoir de l’argent – c’est en dépenser ! ». On n’en attendait pas moins !
24 heures de la vie d’une femme,
Stefan Zweig
Scandale dans une pension de la riviera : une femme mariée est partie sans laisser de trace avec un inconnu. Les pensionnaires n’ont pas de mots assez durs pour qualifier le comportement dépravé de cette femme, à l’exception du narrateur qui tente de comprendre quelle mouche l’a piquée. Mais cette histoire n’est qu’un prétexte pour Zweig pour évoquer une histoire plus passionnante encore : celle d’une vieille aristocrate anglaise qui vient se confier au narrateur et faire remonter de vieux souvenirs. Elle fréquentait alors les casinos. Elle y observait les mains des joueurs, révélatrices d’un caractère, d’une âme tout entière. Jusqu’au jour où elle tombe sur les mains qui l’ensorcellent, qui lui font souffrir mille tourments, qui la précipitent au bord du gouffre. Zweig nous offre une description corporelle et psychologique de haut vol et a l’art de dévoiler son récit au compte-goutte, ménageant son suspens et ses effets. Ne pas attendre 24h de plus pour dévorer ce livre !
Sacha Guitry
« Un plat de champignon le rendit orphelin » : voici le postulat de départ de ce petit livre jouissif ! Le narrateur a volé des sous dans la caisse de ses parents et se trouve puni de dîner, un dîner qu’il a bien fait de rater puisque les champignons étaient empoisonnés. Parce qu’il a volé, il a la vie sauve ! De quoi en tirer une philosophie de vie légèrement retorse…Le destin fait le reste : le narrateur devient groom dans un grand hôtel, puis croupier dans un casino de Monaco, des sphères professionnelles à éviter quand on a une moralité limitée. Il fréquente et observe le grand monde, rêve d’être l’un des leurs et met ses longues heures d’études et d’apprentissage à profit. Il devient un tricheur invétéré. Le style est vif et limpide, rempli de maximes à la Guitry : « Etre riche, ce n’est pas avoir de l’argent – c’est en dépenser ! ». On n’en attendait pas moins !
24 heures de la vie d’une femme,
Stefan Zweig
Scandale dans une pension de la riviera : une femme mariée est partie sans laisser de trace avec un inconnu. Les pensionnaires n’ont pas de mots assez durs pour qualifier le comportement dépravé de cette femme, à l’exception du narrateur qui tente de comprendre quelle mouche l’a piquée. Mais cette histoire n’est qu’un prétexte pour Zweig pour évoquer une histoire plus passionnante encore : celle d’une vieille aristocrate anglaise qui vient se confier au narrateur et faire remonter de vieux souvenirs. Elle fréquentait alors les casinos. Elle y observait les mains des joueurs, révélatrices d’un caractère, d’une âme tout entière. Jusqu’au jour où elle tombe sur les mains qui l’ensorcellent, qui lui font souffrir mille tourments, qui la précipitent au bord du gouffre. Zweig nous offre une description corporelle et psychologique de haut vol et a l’art de dévoiler son récit au compte-goutte, ménageant son suspens et ses effets. Ne pas attendre 24h de plus pour dévorer ce livre !
1 commentaire:
Je suis complètement passé à côté de ce roman, qui m'a fortement ennuyé. J'avais très largement préféré Le joueur d'échecs.
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