Black rebel motorcycle club,
Bataclan
Comment un groupe de rock aussi sombre peut-il être aussi lumineux sur scène? Mais oui, comment font ils, les Black Rebel Motorcycle Club (BRMC), pour nous faire planer avec tant de légèreté, alors que leurs morceaux envoient du lourd? Mystère, magie, talent?
Disons-le franchement, BRMC a deux très bons albums : leur premier album éponyme et leur album Howl très folk et country. Ils n'hésitent pas d'ailleurs à les interpréter sur scène, déclanchant une vague d'enthousiasme dans la foule, avec un Spread your love ou un Ain't no easy way. Le 5e album est loin d'égaler les œuvres précédemment citées : des mélodies qui ne nous ont pas fait grande impression à la première écoute (excepté Beat the devil's tatoo) se révèlent bien plus puissantes sous les coups de buttoir de Robert Turner et Peter Hayes. En plus d'un bon jeu de guitare, basse, harmonica et tambourin, les deux chanteurs disposent d'une voix limpides comme de l'eau de roche, aussi à l'aise en a capella que dans les passages en force. Surprenant, n'est-ce pas pour un groupe aux sons crasses et tapageurs?
BRMC peut tout se permettre. Même de jouer des morceaux pendant plus de 6 minutes, sans que le public ne prenne la poudre d'escampette (quand tant d'autres se limitent à trois minutes pour passer à la radio). Et c'est peut-être ça qui manque à d'autres groupes, la possibilité de pouvoir installer un morceau dans la durée, de le laisser filer avec quelques improvisations, puis de le reprendre là où on l'avait laissé, de ne pas s'offusquer qu'un public adulte n'entame pas de pogos endiablés. On dirait même que les mouvements de foule les effraient puisque Peter Hayes a interrompu le concert pour un problème survenu sous ses yeux (mais on ne saura lequel!) Et oui, parce que nous, on n'avait d'yeux que pour eux!
L'info en plus : Si vous avez raté cette prestation mémorable, une séance de rattrapage aura lieu à Rock en Seine le vendredi 27 août 2010.
Bataclan
Comment un groupe de rock aussi sombre peut-il être aussi lumineux sur scène? Mais oui, comment font ils, les Black Rebel Motorcycle Club (BRMC), pour nous faire planer avec tant de légèreté, alors que leurs morceaux envoient du lourd? Mystère, magie, talent?
Disons-le franchement, BRMC a deux très bons albums : leur premier album éponyme et leur album Howl très folk et country. Ils n'hésitent pas d'ailleurs à les interpréter sur scène, déclanchant une vague d'enthousiasme dans la foule, avec un Spread your love ou un Ain't no easy way. Le 5e album est loin d'égaler les œuvres précédemment citées : des mélodies qui ne nous ont pas fait grande impression à la première écoute (excepté Beat the devil's tatoo) se révèlent bien plus puissantes sous les coups de buttoir de Robert Turner et Peter Hayes. En plus d'un bon jeu de guitare, basse, harmonica et tambourin, les deux chanteurs disposent d'une voix limpides comme de l'eau de roche, aussi à l'aise en a capella que dans les passages en force. Surprenant, n'est-ce pas pour un groupe aux sons crasses et tapageurs?
BRMC peut tout se permettre. Même de jouer des morceaux pendant plus de 6 minutes, sans que le public ne prenne la poudre d'escampette (quand tant d'autres se limitent à trois minutes pour passer à la radio). Et c'est peut-être ça qui manque à d'autres groupes, la possibilité de pouvoir installer un morceau dans la durée, de le laisser filer avec quelques improvisations, puis de le reprendre là où on l'avait laissé, de ne pas s'offusquer qu'un public adulte n'entame pas de pogos endiablés. On dirait même que les mouvements de foule les effraient puisque Peter Hayes a interrompu le concert pour un problème survenu sous ses yeux (mais on ne saura lequel!) Et oui, parce que nous, on n'avait d'yeux que pour eux!
L'info en plus : Si vous avez raté cette prestation mémorable, une séance de rattrapage aura lieu à Rock en Seine le vendredi 27 août 2010.
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