Daniel Johnston
A personnage atypique, concert atypique. Daniel Johnston est un personnage fascinant du rock, devenu célèbre lorsque Kurt Cobain, chanteur de Nirvana, arbore un t-shirt à son effigie sur un plateau de MTV. On s'intéresse alors à ce chanteur hors-du-commum, souffrant de graves troubles mentaux, mais capables de petites perles musicales. On parle d'art brut (art des fous) ou de lo-fi (contraire à hi-fi), comprenez un son bien crade, sans doute comme l'aurait aimé Nirvana sur son album Nevermind (avant que le producteur ne dupe Cobain pour rendre un son plus lisse) .
Johnston lui ne va pas en studio, il enregistre sur des cassettes, les copie et les vend avec un dessin de son cru, des dessins naïfs, presque enfantins. Rassurez-vous, on trouve aujourd'hui ses oeuvres en CD mais le son reste brut de décoffrage.
Ses thèmes de prédilection sont les fantômes, les vampires et toutes sortes de diablotins sortis de sa fertile imagination. Son autre obsession ce sont les Beatles : quand il a 19 ans, Daniel veut être un des leurs mais il est déçu quand il découvre qu'il ne sait pas chanter.
Certes, sa voix n'est pas aussi claire que celle de McCartney et il a une légère tendance à partir haut dans les aigus mais qu'importe! Sur la scène de la Maroquinerie, on a l'impression qu'il a oublié de mettre son dentier, ça zozotte féroce, ça part en vrille : une voix unique qui semble encore muer!De fait, Daniel Johnston ressemble à un petit garçon dans des habits d'adultes (même s'il a des cheveux gris et un gros bedon).
Accroché comme un forcené à son micro, il tremble de tout son corps, tendu comme un arc et on se demande s'il ne va pas s'écrouler. Même s'il manque de tomber par trois fois, il est toujours debout et enchante le public. Il y a notamment une belle version de Rock this town avec le groupe hollandais qui l'accompagne, le John dear mowing club, aux liens de parentés évidents. Johnston s'est trouvé à travers son leader un fils spirituel on dirait...
Johnston lui ne va pas en studio, il enregistre sur des cassettes, les copie et les vend avec un dessin de son cru, des dessins naïfs, presque enfantins. Rassurez-vous, on trouve aujourd'hui ses oeuvres en CD mais le son reste brut de décoffrage.
Ses thèmes de prédilection sont les fantômes, les vampires et toutes sortes de diablotins sortis de sa fertile imagination. Son autre obsession ce sont les Beatles : quand il a 19 ans, Daniel veut être un des leurs mais il est déçu quand il découvre qu'il ne sait pas chanter.
Certes, sa voix n'est pas aussi claire que celle de McCartney et il a une légère tendance à partir haut dans les aigus mais qu'importe! Sur la scène de la Maroquinerie, on a l'impression qu'il a oublié de mettre son dentier, ça zozotte féroce, ça part en vrille : une voix unique qui semble encore muer!De fait, Daniel Johnston ressemble à un petit garçon dans des habits d'adultes (même s'il a des cheveux gris et un gros bedon).
Accroché comme un forcené à son micro, il tremble de tout son corps, tendu comme un arc et on se demande s'il ne va pas s'écrouler. Même s'il manque de tomber par trois fois, il est toujours debout et enchante le public. Il y a notamment une belle version de Rock this town avec le groupe hollandais qui l'accompagne, le John dear mowing club, aux liens de parentés évidents. Johnston s'est trouvé à travers son leader un fils spirituel on dirait...
L'info en plus : Daniel Johnston a 43 ans et vit toujours avec ses parents qui se font vieux. Certains artistes se mobilisent pour que ce génie puisse vivre décemment et préserver sa santé, c'est pourquoi ils ont décidé de faire un album de reprises pour gagner de l'argent. Dans Discovered covered, on retrouve Mark Linkous de Sparklehorse, Beck, Mercury Rev, The Flaming Lips,Tom Waits…
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