The Foals. Sauvage. Ca commence un peu bizarrement par des petits bidouillages électro et c’est un peu longuet avant d’entrer dans le vif du sujet. Mais nous y voilà enfin avec The French open, dans la langue de Molière, que le public peut reprendre sans se tromper. Bientôt, c’est Cassius qui met toute l’audience en effervescence : oui, ça gaze pas mal ! Le chanteur cherche désespérément à grimper au balcon pour faire le show mais il n’a pas d’appui : au bout de la dizième fois, une main généreuse le hisse jusqu’en haut pour qu’il puisse faire le tour de la salle, redescendre par un poteau au milieu, traverser la fosse pour remonter sur scène. Il n’a pas l’air de s’encombrer des bonnes manières, dégommant tout sur son passage jusqu’à son micro et se jetant dans la foule avec sa guitare. Qui veut se prendre une guitare en pleine tronche ? Quelques personnes très excitées décident de jouer au chat et à la souris avec le service de sécurité, grimpant sur scène avant de se jeter de justesse dans la fosse, ou de se faire ramasser par ledit service. Le problème, c’est que ça parasite la musique pour ceux qui veulent écouter et danser.
The Friendly Fires. Sensualité. A peine le rideau levé, la température est montée de quelques degrés et l’ambiance s’est nettement réchauffée. Chaud, chaud devant ! Les filles au premier rang ont en eu pour leur argent à mater le jeu de jambes du leader de cette formation et ces fesses bien moulées dans un pantalon très seyant ! Et lui en fait un max, se déhanchant jusqu’à se déboîter une hanche justement. Le fils spirituel de Mick Jagger est né, sexy à souhait, même si j’étais très loin pour voir s’il avait des lèvres pulpeuses. Laissons-là de côté nos hormones en ébullition pour parler de la musique : rien de révolutionnaire là-dedans mais des petites bombes, parfaitement calibrées pour danser. C’est imparable ! Dommage que la chanson Lovesick n’ait pas été chantée parce que c’est de loin la plus sensuelle.
Soko. Amateur. C’est comme si on avait des places pour assister à un match de Ligue 1 et que d’un coup on se retrouvait en division d’honneur. Certes, Soko a pour sa défense de nombreux problèmes techniques : pas de retour dans les oreilles, une guitare qui ne marche pas, un micro instable qui l’oblige à se courber pour chanter…Mais dans l’adversité, elle révèle une petite fille colérique : « Je peux pas jouer de la guitare, c’est pas cool ! » et houspille ses petits camarades de jeu. Niveau musique, elle se réfère à Daniel Johnston, Paul Mc Cartney et semble influencé par les Moldy Peaches et toute la clique anti-folk. Mais quand cela semble authentique chez les pré-cités, ça apparaît moins innocent chez Soko qui s’amuse à susurrer de manière quasi inaudible telle une Carla Bruni (très énervant) ou à hurler dans son micro histoire de nous péter un tympan (très très énervant). Et comme si cela ne suffisait pas, elle voulait absolument chanter une chanson au yukulele (sans intérêt), passant outre les consignes des organisateurs qui lui signifiait qu’elle avait fait son temps. Allez vite, au suivant !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire