Chloe Hooper
Je vous parlais précédemment d'un garçon de primaire qui disait que "la vérité est une substance flexible". Et bien c'est dans ce roman qu'évolue ce petit génie car sa maîtresse d'école aime beaucoup enseigner la philosophie. Sans remettre en question l'intelligence précoce de certains élèves, j'imagine mal des professeurs de primaire aborder des questions tels que : qu'est-ce qu'un monde parfait? Que serait un monde sans loi? Comment rester fidèle à soi-même? A moins que les petits australiens, puisque c'est là-bas que se situe le roman, soit des Einstein en herbe...Une information contredite par la liste des prix Nobel!
Ce qui m'a plu d'emblée dans ce roman, c'est son titre. Le reste ne fut qu'une suite de déceptions. Mlle Byrne a une aventure avec Thomas, un parent d'élève. Sa femme Veronica assure la promotion d'un livre inspiré d'un fait divers, un meurtre dont le mobile était justement l'adultère. Mlle Byrne, un brin parano, y voit un avertissement de la part de Veronica.
Ce roman lorgne tout à la fois du côté du polar, du roman historique, du conte pour enfant avec une histoire très proche racontée sous trois formes différentes. "Le vertige naît de ce que toutes les pièces s'emboîtent de façon quasi-parfaite" nous dit l'éditeur. Si j'ai ressenti quelques vertiges, c'était sans doute dû à ma somnolence, causée par une impression de tourner vaguement en rond.
Plus embêtant, ce premier roman de Chloe Hooper m'a paru très scolaire mais il est vrai qu'elle l'a écrit à la fin de ses études. J'avais l'impression qu'elle me ressortait ses cours de psychologie de l'enfant, me récitait ses cours d'histoires et m'informait des dernières découvertes qu'elle avait faites à la bibliothèque. Il y a cependant des passages intéressants, notamment sur le caractère insulaire et sur le peuplement de la Tasmanie, un monde à part en Australie.
L'info en plus : Ce roman paru en 2002 a été sélectionné pour le "Orange prize for fiction" qui récompense une femme de n'importe quelle nationalité, ayant écrit un roman en anglais et paru au Royaume-Uni dans l'année. Le prix a été décerné cette année-là à Ann Patchett pour Bel Canto.
Je vous parlais précédemment d'un garçon de primaire qui disait que "la vérité est une substance flexible". Et bien c'est dans ce roman qu'évolue ce petit génie car sa maîtresse d'école aime beaucoup enseigner la philosophie. Sans remettre en question l'intelligence précoce de certains élèves, j'imagine mal des professeurs de primaire aborder des questions tels que : qu'est-ce qu'un monde parfait? Que serait un monde sans loi? Comment rester fidèle à soi-même? A moins que les petits australiens, puisque c'est là-bas que se situe le roman, soit des Einstein en herbe...Une information contredite par la liste des prix Nobel!
Ce qui m'a plu d'emblée dans ce roman, c'est son titre. Le reste ne fut qu'une suite de déceptions. Mlle Byrne a une aventure avec Thomas, un parent d'élève. Sa femme Veronica assure la promotion d'un livre inspiré d'un fait divers, un meurtre dont le mobile était justement l'adultère. Mlle Byrne, un brin parano, y voit un avertissement de la part de Veronica.
Ce roman lorgne tout à la fois du côté du polar, du roman historique, du conte pour enfant avec une histoire très proche racontée sous trois formes différentes. "Le vertige naît de ce que toutes les pièces s'emboîtent de façon quasi-parfaite" nous dit l'éditeur. Si j'ai ressenti quelques vertiges, c'était sans doute dû à ma somnolence, causée par une impression de tourner vaguement en rond.
Plus embêtant, ce premier roman de Chloe Hooper m'a paru très scolaire mais il est vrai qu'elle l'a écrit à la fin de ses études. J'avais l'impression qu'elle me ressortait ses cours de psychologie de l'enfant, me récitait ses cours d'histoires et m'informait des dernières découvertes qu'elle avait faites à la bibliothèque. Il y a cependant des passages intéressants, notamment sur le caractère insulaire et sur le peuplement de la Tasmanie, un monde à part en Australie.
L'info en plus : Ce roman paru en 2002 a été sélectionné pour le "Orange prize for fiction" qui récompense une femme de n'importe quelle nationalité, ayant écrit un roman en anglais et paru au Royaume-Uni dans l'année. Le prix a été décerné cette année-là à Ann Patchett pour Bel Canto.
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