Slumdog millionaire,
Danny Boyle
Génial. Tout simplement génial. C'est la première fois que me vient l'envie d'applaudir à la fin d'une séance de cinéma! L'histoire est épatante : un indien des bidonvilles participe au jeu télévisé Qui veut gagner des millions? où il répond juste à toutes les questions, jusqu'à être en course pour la jackpot : 20 millions de roupies.
Cet analphabète, serveur de thé dans un call center, attire les soupçons et se retrouve au poste de police pour justifier son aisance dans ce jeu. Ce sont alors des flashbacks qui nous mènent dans sa plus petite enfance dans les bidonvilles, dans son errance à travers toute l'Inde, faite de violence, d'injustice, d'exploitation et de rejet. Même si cette histoire est tragique, le ressort comique surgit toujours au bon moment, utilisé à bon escient, comme pour nous dire que la vie est une immense farce.
Les acteurs sont d'un naturel déconcertant, surtout les enfants, adultes haut comme trois pommes, plein d'espièglerie et d'espoir. La réalisation de Danny Boyle est admirable : les images très léchées et colorées, presque photographiques à certains moments. Il a réussi à trouver l'équilibre entre un rythme effréné dans des courses-poursuites digne des films hollywoodiens ou des ambiances feutrées digne du cinéma d'auteur français. Sauf que c'est jamais chiant!
Comme toujours chez Danny Boyle, la BO est très soignée avec des chansons indiennes modernes qui changent des images d'épinal sur l'Inde. Ne loupez pas cependant après le générique de fin une séquence très bollywoodienne et très divertissante.
L'info en plus : Slumdog millionnaire a déjà remporté quatre Golden globes et un prix décerné par le syndicat des producteurs. Il est donc fortement pressenti pour gagner quelques prix aux Oscars.
Danny Boyle
Génial. Tout simplement génial. C'est la première fois que me vient l'envie d'applaudir à la fin d'une séance de cinéma! L'histoire est épatante : un indien des bidonvilles participe au jeu télévisé Qui veut gagner des millions? où il répond juste à toutes les questions, jusqu'à être en course pour la jackpot : 20 millions de roupies.
Cet analphabète, serveur de thé dans un call center, attire les soupçons et se retrouve au poste de police pour justifier son aisance dans ce jeu. Ce sont alors des flashbacks qui nous mènent dans sa plus petite enfance dans les bidonvilles, dans son errance à travers toute l'Inde, faite de violence, d'injustice, d'exploitation et de rejet. Même si cette histoire est tragique, le ressort comique surgit toujours au bon moment, utilisé à bon escient, comme pour nous dire que la vie est une immense farce.
Les acteurs sont d'un naturel déconcertant, surtout les enfants, adultes haut comme trois pommes, plein d'espièglerie et d'espoir. La réalisation de Danny Boyle est admirable : les images très léchées et colorées, presque photographiques à certains moments. Il a réussi à trouver l'équilibre entre un rythme effréné dans des courses-poursuites digne des films hollywoodiens ou des ambiances feutrées digne du cinéma d'auteur français. Sauf que c'est jamais chiant!
Comme toujours chez Danny Boyle, la BO est très soignée avec des chansons indiennes modernes qui changent des images d'épinal sur l'Inde. Ne loupez pas cependant après le générique de fin une séquence très bollywoodienne et très divertissante.
L'info en plus : Slumdog millionnaire a déjà remporté quatre Golden globes et un prix décerné par le syndicat des producteurs. Il est donc fortement pressenti pour gagner quelques prix aux Oscars.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire