samedi 12 mars 2011

Vu et approuvé/Les chemins de la liberté

Cinéma

Les chemins de la liberté,
Peter Weir

Peter Weir, réalisateur du Cercle des poètes disparus, signe avec les Chemins de la liberté, un film de belle facture. Le scénario est tiré d’une histoire vraie : une poignée d’hommes emprisonnés dans un goulag en Sibérie s’évadent le jour d’une tempête et vont parcourir plus de 10 000 km pour arriver jusqu’en Inde, pays de la liberté puisqu’il n’est pas sous le joug communiste.

Evidemment, les images sont d’une grande beauté comme le sont les paysages qui ne sont pas encore dénaturés par l’homme. Elles sont dures aussi car on ne traverse pas impunément des milieux hostiles, quasiment sans eaux et sans nourritures. On apprécie que Peter Weir n’en fasse pas trop : pas de gestes héroïques, pas de mélodrames faciles, pas de bavardages inutiles.Bien sûr, l’exploit accomplit – 10 000 km de la neige russe au désert de Gobi, de la muraille de Chine aux montagnes de l’Himalaya – pourrait leur conférer un statut de héros. Mais ce sont justes des survivants, et cette survie leur a trop coûté pour s’en réjouir.

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