La fille en jupe inflammable,
Aimee Bender
Pour se distinguer dans la masse de livres, les auteurs doivent nous accrocher, si possible avec un titre énigmatique qui piquera notre curiosité. Ainsi en est-il de « La fille en jupe inflammable » d’Aimee Bender, recueil de nouvelles bizarres. Bizarre ? Vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre. Oui, c’est très bizarre et lisez pourquoi. Aimée Bender décrit des fantasmes féminins avec un regard féminin sans fausse pudeur, du genre l’allumeuse du tramway qui veut se faire un inconnu ou la bibliothécaire qui couchent avec tous les hommes qui passent devant elle le jour où son père meurt. Les nouvelles tournent d’ailleurs beaucoup autour de la perte d’un membre de sa famille ou de son corps.
Les héros sont aussi dotés d’étranges pouvoirs : une fille de glace qui guérit les malades, une sirène qui a un orgasme avec ses cheveux, un orphelin qui retrouve les objets perdus, etc. Ces nouvelles nous font logiquement penser à des contes et des légendes, sauf qu’ici la morale de l’histoire n’est pas toujours intelligible. L’éditeur (Editions de l’Olivier) pourra nous dire que « ses histoires sont le résultat d’une singulière alchimie, loin de toute convention », on n’arrive pas toujours à suivre le fil de l’histoire, qui tient plus du rêve que de la réalité. Un exemple ? Un homme qui a perdu son père se réveille un beau matin sans ventre tandis que sa femme enceinte va accoucher de sa propre mère qui est décédée. Et toute la petite famille réunie mange le gâteau préféré de la grand-mère confectionné pour son enterrement et apparu miraculeusement dans le frigo… Je vais lire Freud et je reviens.
L’info en plus : Aimee Bender vit à Los Angeles. Son père est psychanalyste et sa mère est chorégraphe ce qui lui fait dire qu’ils ont des jobs similaires car son père s’occupe de l’inconscient des autres et que sa mère fouille dans son inconscient pour créer des danses. Elle dit aussi qu’elle-même, en tant qu’auteur, est une combinaison de tout ça car le processus de création vient de cet endroit mystérieux et inexplicable.
Les héros sont aussi dotés d’étranges pouvoirs : une fille de glace qui guérit les malades, une sirène qui a un orgasme avec ses cheveux, un orphelin qui retrouve les objets perdus, etc. Ces nouvelles nous font logiquement penser à des contes et des légendes, sauf qu’ici la morale de l’histoire n’est pas toujours intelligible. L’éditeur (Editions de l’Olivier) pourra nous dire que « ses histoires sont le résultat d’une singulière alchimie, loin de toute convention », on n’arrive pas toujours à suivre le fil de l’histoire, qui tient plus du rêve que de la réalité. Un exemple ? Un homme qui a perdu son père se réveille un beau matin sans ventre tandis que sa femme enceinte va accoucher de sa propre mère qui est décédée. Et toute la petite famille réunie mange le gâteau préféré de la grand-mère confectionné pour son enterrement et apparu miraculeusement dans le frigo… Je vais lire Freud et je reviens.
L’info en plus : Aimee Bender vit à Los Angeles. Son père est psychanalyste et sa mère est chorégraphe ce qui lui fait dire qu’ils ont des jobs similaires car son père s’occupe de l’inconscient des autres et que sa mère fouille dans son inconscient pour créer des danses. Elle dit aussi qu’elle-même, en tant qu’auteur, est une combinaison de tout ça car le processus de création vient de cet endroit mystérieux et inexplicable.
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