Juno, Jason Reitman
Juno, 16 ans, est enceinte. Cette nouvelle lui fait à peu près le même effet qu’une mauvaise note, c’est-à-dire pas particulièrement plaisir mais elle ne la déstabilise pas pour autant. La jeune fille envisage d’avorter mais se ravise : elle se met en quête de parents adoptifs qui sauront aimer son bébé. On nous prédisait le grand retour du cinéma américain indépendant et un film dans la trempe de Little Miss Sunchine. Pendant la première demi-heure, on se dit qu’il y a tromperie sur la marchandise. Juno a certes le langage fleuri et l’attitude rebelle, mais elle ne nous fait décrocher que des sourires. Le scénario est long à se mettre en place, mais une fois qu’il est lancé, on rit de bon cœur et on ne voit pas le temps passer. Malgré ces airs provocateurs et je-m’en-foutiste, Juno se révèle sensible et romantique.
L'info en plus : S’il y avait un autre argument à donner pour aller voir ce film, ce serait sans doute sa très bonne bande originale qui s’est classée à la première place des ventes d’album aux Etats-Unis. Elle lorgne du côté de l’anti-folk avec Kimya Dawson, qui trust quasiment la moitié du disque. Les chansons de début et de fin sont particulièrement réjouissantes. Pour commencer, Barry Louis Polisar, chanteur américain pour enfants, qui nous fera enrager d’avoir subi Chantal Goya pendant notre tendre enfance. Pour terminer, Antsy Pants, un groupe monté de toute pièce entre France et Etats-Unis, emmené par Kimya Dawson et Coming soon dont le plus jeune membre a 15 ans. On retrouve aussi sur cette B.O des belles pointures : les Velvet Underground, les Kinks, Sonic Youth et Belle & Sebastian. A film indé, musique indé, ça tombe sous le sens !
L'info en plus : S’il y avait un autre argument à donner pour aller voir ce film, ce serait sans doute sa très bonne bande originale qui s’est classée à la première place des ventes d’album aux Etats-Unis. Elle lorgne du côté de l’anti-folk avec Kimya Dawson, qui trust quasiment la moitié du disque. Les chansons de début et de fin sont particulièrement réjouissantes. Pour commencer, Barry Louis Polisar, chanteur américain pour enfants, qui nous fera enrager d’avoir subi Chantal Goya pendant notre tendre enfance. Pour terminer, Antsy Pants, un groupe monté de toute pièce entre France et Etats-Unis, emmené par Kimya Dawson et Coming soon dont le plus jeune membre a 15 ans. On retrouve aussi sur cette B.O des belles pointures : les Velvet Underground, les Kinks, Sonic Youth et Belle & Sebastian. A film indé, musique indé, ça tombe sous le sens !
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