Education européenne,
Romain Gary
En 1942, en Pologne, un médecin cache son fils Janek dans la forêt avec une ration de pomme de terre pour survivre. Au bout de quelques jours, Janek est obligé de sortir de son trou et découvre alors que la forêt est pleine de vie et surtout de "partisans" qui luttent contre l'ennemi allemand. Il n'est plus seul mais a toujours aussi froid, aussi faim et aussi peur. Il découvre ce qu'est la fraternité, la solidarité mais aussi la folie. Il trouve refuge dans l'art et dans l'amour, qui atténue un peu la noirceur et la cruauté de la guerre.
Romain Gary brosse des portraits réalistes, tout en nuance, que ce soit du côté des tortionnaires, des victimes, des collaborateurs, des soldats, des résistants, des habitants indifférents, des habitants zélés, des pauvres types, des personnages légendaires...Les méchants peuvent se transformer en gentils et les gentils en méchants, sans que cela soit aussi simple que je viens de l'énoncer. Rien n'est gratuit et facile dans ce roman, tout est admirablement pensé.
Et puis, il y a ce souffle humanisme qui parcourt tout ce roman, notamment avec la prose de Dobranski, étudiant communiste et idéaliste qui a foi dans un avenir meilleur et qui rêve que tous les peuples se rassemblent après cette tragédie... Ainsi, l'éducation européenne se fait dans la douleur mais comme dirait Dobranski "Les Allemands nous auront au moins donné ça!" Donner quoi? L'Union européenne par exemple.
Romain Gary
En 1942, en Pologne, un médecin cache son fils Janek dans la forêt avec une ration de pomme de terre pour survivre. Au bout de quelques jours, Janek est obligé de sortir de son trou et découvre alors que la forêt est pleine de vie et surtout de "partisans" qui luttent contre l'ennemi allemand. Il n'est plus seul mais a toujours aussi froid, aussi faim et aussi peur. Il découvre ce qu'est la fraternité, la solidarité mais aussi la folie. Il trouve refuge dans l'art et dans l'amour, qui atténue un peu la noirceur et la cruauté de la guerre.
Romain Gary brosse des portraits réalistes, tout en nuance, que ce soit du côté des tortionnaires, des victimes, des collaborateurs, des soldats, des résistants, des habitants indifférents, des habitants zélés, des pauvres types, des personnages légendaires...Les méchants peuvent se transformer en gentils et les gentils en méchants, sans que cela soit aussi simple que je viens de l'énoncer. Rien n'est gratuit et facile dans ce roman, tout est admirablement pensé.
Et puis, il y a ce souffle humanisme qui parcourt tout ce roman, notamment avec la prose de Dobranski, étudiant communiste et idéaliste qui a foi dans un avenir meilleur et qui rêve que tous les peuples se rassemblent après cette tragédie... Ainsi, l'éducation européenne se fait dans la douleur mais comme dirait Dobranski "Les Allemands nous auront au moins donné ça!" Donner quoi? L'Union européenne par exemple.
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